Il y a un questionnement moral qui entoure la pêche depuis quelque temps déjà. En tant que loisir, la pêche n’impose pas aux pêcheurs de consommer tous les poissons qu’ils attrapent. D’ailleurs, la plupart du temps, les pêcheurs se contentent de peser, de photographier et de relever certaines informations sur les poissons pêchés avant de les relâcher. Cette pêche no-kill s’avère être plus néfaste qu’on aurait pu le penser, ce qui pousse à s’interroger sur sa pratique populaire.

Une pratique cruelle ?
Le problème avec la pêche est qu’on arrive mal à estimer les dégâts causés sur les poissons. En effet, après avoir eu la bouche transpercée par un hameçon tranchant et avoir été maintenus en suffocation hors de l’eau, les poissons sont relâchés. Cela présente un véritable problème étant donné que de nombreux poissons périront dans la semaine qui suivra l’expérience traumatisante.

Bien que la pêche « No-Kill » se veuille inoffensive pour les poissons, elle les traumatise et cause parfois des dégâts physiques irréversibles. D’autre part, les poissons attrapés commencent à redouter les lieux, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques, étant donné qu’ils y abandonnent leurs nids.